Villes
ou villages où une ou plusieurs sources jaillissent
spontanément depuis des sciècles.
Des
sources peuvent prendre naissance par un tremblement
de terre (la Lechère), soit par forage à la recherche
de charbon (Montrond) soit à la suite de forage à la
recherche de sites géothermiquer (jonjac pechelbron).
D'origine antique les plus anciennes sources minérales
de France connues sont celles des Fontaines Salées de
St Père sous Vézelay. 800 ans avant JC les sources étaient
déjà captées.
Les
Romains grands amateurs d'eaux thermales ont exploité
de nombreuses sources : Sextius a mis à la mode les
eaux d'Aix en Provence. Auguste a envoyé sa fille faire
une cure à Dax.
A St Alban, les 4 sources (César Antonin Julia, Faustine
ont conservé leur nom romain. St Géron, Chambon la Forêt
sont des sources romaines.
L'autre
âge d'or du thermalisme fut la période Napoléon III
"la Belle époque".
La
première guerre mondiale fut le premier signe du déclin
que la seconde guerre confirma. Les progrès de la médecine,
les conditions économiques et sociales, ont profondément
modifié la fréquentation des villes d'eaux.
Plus
de maladies coloniales, les troubles digestifs (foie
estomac) sont soignés par des médicaments plus efficaces.
Vichy dans sa plus grande gloire recevait 100 000 curistes
par an. La station du foie se reconvertit dans la rhumatologie.
(créneau porteur). Les plus fréquentées des stations
ont cette indication majeure.
La cure classique de 3 semaines semble longue au gens
qui ont la bougeotte, aussi les villes d'eaux pratiquent
elles hors sécurité sociale des courts séjours intensifs
de remise en forme.
Les
stations qui n'ont pas pu ou su s'adapter ont disparu
(pougues les eaux, Encausse les thermes, Sail les bains,
Propiac) Par contre les stations nouvelles dynamiques
(Amneville, jonzac, St Lary) se portent bien.
Comme
les humains, les villes d'eaux vieillissent bien, d'autres
meurent, d'autres naissent. C'est la vie !
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